La
légende de la Butte de Doue
La
tradition orale raconte que Gargantua, père de Pantagruel , voulant fermer
l'embouchure du Morin avait mis dans sa hotte la quantité nécessaire à l'exécution
de ce projet et qu'arrivé aux environs de Doue, il fit un faux pas.
Le contenu de la hotte tomba dans la plaine, formant la butte de Doue
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![]() |
![]() En descendant de la Butte vers la ferme du château. |
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Et d'après les historiens
Les historiens pensent que la Butte de Doue et ses abords furent habités dès la préhistoire (découverte de haches en silex).
On pense que Doue fut un site important à l'époque gallo-romaine (vestiges gallo-romains aux abords de la Butte).
La construction d'une "maison forte" est attribuée à Guillaume de Doue, dans la première moitié du 13°siècle, en bordure de ce qui était alors le "Grand chemin de Coulommiers à Château-Thierry".
Plus tard, un château fut construit en partie au 16°siècle par la famille des Ursins. C'était une somptueuse demeure dont le parc était un jardin à la française.
Le dernier seigneur de Doue fut le comte de Harville.
En 1791, il prêta serment à la constitution.En 1792, le général d'Harville participa à la célèbre bataille de Jemmapes.En 1793, alors qu'il était incarcéré, les membres de la municipalité au nom des habitants de Doue adressèrent une pétition pour que le comité de Salut Public le libère.
![]() plan du château |
![]() ancien plan de Doue |
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Doue en 1886
La commune comptait 955 habitants occupant 256 maisons dont
148 habitant à Croupet, 84 à Bois-Baudry, 49 à Mauroy, 26 à Butheil, 23 aux Neuillis...
Les écoles en 1886
Ecole communale de garçons à Doue: 51 élèves
Ecole communale de filles à Doue: 40 élèves
Ecole communale mixte à Bois-Baudry: 19 élèves
Ecole congréganiste de filles à Doue: 17 élèves.
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Des oseraies à Doue
"Un
des ruisseaux de Doué, le ru du fossé Rognon, coule dans une dépression très
fraîche parsemée d'arbres, peupliers et saules, révélant la nature du sol où
le manque de perméabilité , maintient à peu de profondeur une nappe d'eau qui
apparaît dans les trous creusés pour l'extraction de la meulière.
Cette
fraîcheur a permis d'établir des oseraies dont la récolte est utilisée dans
les ateliers de vannerie de Rebais."
D'après
"Voyage en France" (Ardouin-Dumazet, 1900-1906)
A noter:
deux commerçants parisiens ont créé à Rebais, en 1905, un atelier et une école
de vannerie. L'école ferma après la première guerre mondiale.
Poésie
Les vaches, dans les pâturages
Trouvent la source du bon lait
Du bon lait briard dont on fait
Le plus renommé des fromages:
"Coulommiers, Meaux, Melun" exquis!
Venez, amis, la table est prête,
La table offre pour la dînette:
du pain, du fromage, des fruits."
Poème de Paul Bru, fin du 19°siècle